Réunion de prise de contact entre le Coordinateur par intérim du projet AgriFARM et le Chef de projet AgriFARM de l’UNOPS.

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Réunion de prise de contact entre le Coordinateur par intérim du projet AgriFARM et le Chef de projet AgriFARM de l’UNOPS.

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AgriFARM (Projet Agriculture Familiale, Résilience et Marchés)

Le Projet ambitionne d’améliorer la contribution de l’agriculture familiale au développement économique inclusif national, tout en assurant la sécurité alimentaire et en améliorant la situation nutritionnelle des ménages ainsi que leur résilience au changement climatique. Cette approche repose sur trois principes d’intervention : i) l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la situation nutritionnelle, en tenant compte des dimensions de disponibilité, d’accès, et d’utilisation des aliments par des dispositifs durables ; ii) une approche systémique combinant l’augmentation de la demande de produits agricoles (par le soutien à l’écoulement du surplus de l’agriculture familiale vers les zones de consommation) à l’augmentation de l’offre (par le soutien à l’augmentation de la production et de la productivité de l’agriculture familiale) ; iii) une continuité territoriale des interventions au sein d’unités territoriales de développement économique.

Zone d’intervention

Le Projet cible 15 préfectures des régions de Haute et Moyenne Guinée qui sont les plus touchées par l’insécurité alimentaire (67,5% et 55,4% respectivement17). Il s’agit des préfectures de : Dabola, Dalaba, Dinguiraye, Gaoual, Kankan, Kérouané, Koundara, Koubia, Kouroussa, Lélouma, Mali, Mamou, Mandiana Siguiri, Tougué. Ces préfectures ont été sélectionnées sur la base : (i) de l’indice de pauvreté ; (ii) du potentiel de production céréalier et des opportunités de marchés (riz, mais) ; (iii) de la présence d’acteurs économiques structurés (OPA, secteur privé).

Groupe Cible

Le Projet cible 65.000 ménages impliqués dans l’agriculture familiale, soit environ 455.000 personnes vivant dans les zones ciblées. Ces exploitations familiales sont caractérisées par : i) une main d’oeuvre à majorité familiale ; ii) une autoconsommation totale ou partielle ; iii) des moyens de production entièrement gérés par la famille. Les ménages vulnérables et extrêmement vulnérables composeront 15% des cibles du Projet caractérisés par : i) l’exploitation de terres peu fertiles et/ou peu accessibles et de petites surfaces (0,3 à 1,5 ha) avec un système de cultures extensif et peu diversifié et ii) une autoconsommation supérieure ou égale à 70% de sa production Le Projet ciblera prioritairement les femmes et les jeunes, en contribuant à augmenter les possibilités d’emplois et de revenus : i) dans la production agricole, notamment vivrière, par l’augmentation de son attractivité (et de sa rentabilité), par des appuis à l’installation et par un appui-conseil adéquat ; et ii) dans les activités connexes à la production (services, transport, commercialisation). Les femmes et les jeunes seront ciblées soit en appliquant des quotas, soit par des actions spécifiques visant leur autonomisation économique, par un appui à leur entrepreneuriat, notamment autour des marchés où ils sont très actifs.

Objectif de développement du projet

L’objectif de développement est d’accroître durablement les revenus de 65.000 exploitations agricoles familiales, leur résilience aux chocs extérieurs, dont les changements climatiques, et d’améliorer leur situation nutritionnelle, ainsi que leur accès aux marchés locaux, urbains et régionaux dans les 15 préfectures ciblées des régions de Haute et Moyenne Guinée qui sont les plus touchées par l’insécurité alimentaire19. Le Projet cible de manière prioritaire les jeunes et les femmes avec notamment, pour chaque activité du Projet, l’instauration de quotas de bénéficiaires directs d’un minimum de 40% pour les jeunes (de moins de 35 ans) et d’un minimum de 30% pour les femmes.

  • L’impact recherché se traduit par deux effets :Effet 1: Les agriculteurs familiaux, femmes et jeunes inclus augmentent leurs productions et leurs capacités d’adaptation aux chocs externes, notamment climatiques, de manière durable. (80% des ménages font état d’une augmentation de production et de l’adoption de technologies et de pratiques écologiquement viables et résilientes au risque climatique)
  • Effet 2 : Les producteurs/rices agricoles commercialisent mieux leurs excédents de productions agricoles. (Augmentation de 30% des volumes de produits agricoles commercialisés et 65.000 personnes font état d’une amélioration de leur accès physique aux marchés ainsi qu’aux installations de transformation et de stockage).

Cadre organisationnel

Le Ministère de l’Agriculture (MA) assurera la tutelle du Projet AgriFARM. Le Comité de Pilotage conjoint des Projets ayant un cofinancement du FIDA (AgriFARM, PNAAFA-BGF) sera nommé dans la limite d’une quinzaine de membres au maximum conformément aux recommandations du Gouvernement. La coordination et la gestion du Projet sera confiée à une unité de coordination et de gestion de projet (UGP) qui aura une autonomie de programmation, de budgétisation et de gestion financière sous l’autorité du Ministère de l’Agriculture. Le siège sera basé à Mamou, avec deux antennes à Labé21 et à Kankan22. Le siège sera aussi directement en charge des activités de la région de Mamou.

Coûts du projet

Les coûts totaux du projet, sur une période de 6 ans, y compris les provisions pour imprévus physiques et pour hausse des prix, s’élèvent à 1 055,6 milliards de GNF, équivalant à 97,1 millions d’US$. Les coûts de base sont de 795,8 milliards de GNF (88,4 millions d’US$). Les provisions pour imprévus physiques et financiers s’élèvent respectivement à 23,7 milliards de GNF (2,6 million d’US$) et 236,1 milliards de GNF (6,0 millions d’US$). Les taxes y sont incluses pour un montant total de 119,9 milliards de GNF (11,0 millions d’US$).
Les coûts de base du projet par composante se présentent comme suit: (A) Renforcement de l’agriculture familiale et résilience au changement climatique: 392,9 milliards de GNF (43,7 millions d’US$), soit 49% du coût de base total et (B) Accès aux marchés: 324,1 milliards de GNF (36,0 millions d’US$), soit 41% du coût de base total. La coordination du programme et le renforcement des acteurs sont estimés à 78,7 milliards de GNF (8,7 millions d’US$), soit 10% du coût de base total. Le tableau ci-dessous donne le détail de la répartition du coût du projet par composante et sous-composante.

Financement du projet

Le plan de financement repose sur: l’allocation PBAS 2016-2018 du FIDA pour 30,9 millions de d’US$, correspondant à 31,8% du coût total; un prêt de l’OFID pour 15 millions d’US$, soit 15,5% du coût total; un don du Fonds Belge de Sécurité Alimentaire pour 5 millions de d’US$ (4,2 millions d’euros), soit 5,2% du coût total; la contribution du Gouvernement de Guinée pour d’une part 11,0 millions d’US$ en exonérations de taxes, soit 11,3% du coût total; et une contribution des bénéficiaires pour 4,3 millions d’US$, soit 4,4% du coût total. Le gap financier de 30,9 millions de d’US$, soit 31,8% du coût total, pourra provenir du PBAS 2019-21 (selon les conditions financières à déterminer et sujette à la disponibilité des fonds et des procédures internes) ou par des co-financements identifiés pendant la mise en oeuvre. Le financement de la contrepartie du gouvernement sera composé, conformément à la politique du FIDA, de l’exonération des taxes appliquée à trois catégories de dépenses : i) travaux/génie rural, ii) équipements et matériels, et iii) véhicules. Le tableau ci-dessous présente le plan de financement du projet par composante et sous-composante.